Alors que la tenue du second tour de la présidentielle libérienne devait se tenir ce 7 novembre 2017, la Cour suprême a annoncé ce lundi 6 novembre la suspension du scrutin. Cette deuxième étape de l’élection présidentielle devait opposer l’ex footballeur Georges Weah au vice-président Joseph Boakai.
Cette décision de la Cour suprême faisant cas de l’annulation du processus électoral au Libéria fait suite, selon les propos du président de la Cour suprême au fait que la Commission électorale nationale ait «fixé une date et préparé la tenue du second tour sans avoir au préalable examiné les plaintes faisant état d’irrégularités et de fraudes massives». Les plaintes dont fait cas ici Francis Korkpor, président de la Cour suprême, sont celles du candidat arrivé en troisième position au premier tour, Charles Brumskine.
En conséquence, il est interdit à cette dernière de « tenir le second tour de l'élection jusqu'à ce qu'elle ait examiné les recours » a déclaré au cours d'une audience Francis Korkpor. Ainsi, pour cette institution, il conviendrait de mener des enquêtes sur ces accusations de fraude.