L'Institut français de Ouagagoudou a servi de cadre le 15 février 2020 pour le lancement des activités de la deuxième édition du Festival des arts équestres. A l'occasion, le public a eu droit à une démonstration, de l'acrobatie au dialogue corporel avec les chevaux. Durant 30 minutes Madi Dermé à fait voyager le public dans son univers.
C'est devant un public amoureux des chevaux que s'est ouvert officiellement la deuxième édition du Festival arts équestres. Pas de thème pour aborder cette édition et selon le promoteur Madi Dermé, issu d’une famille qui perpétue l’art équestre depuis plusieurs générations, "il ne faut pas laisser la pratique disparaître car le Burkina Faso lui-même porte comme emblème le cheval."
La promotion et la revalorisation de la tradition équestre constituent alors son cheval de bataille. «Je suis né au milieu des chevaux. Il faut absolument garder cette tradition, la développer et surtout la transmettre aux jeunes générations», insiste M. Dermé : «Nous sommes parfois décrits comme les cow-boys d'Afrique de l'Ouest. Donc c'est à nous de prouver que le cheval fait partie de notre quotidien." S'inspirant d'un proverbe Peulh qui dit que «Le cheval est à la fois ton épouse, ton véhicule, ton collègue et ton meilleur ami», Madi Dermé estime que pour mieux communiquer avec le cheval, il faut d’abord être patient et se procurer tout le temps nécessaire avec lui.
La 2e édition du Festival international des arts équestres (FIDAE) s'est déporté après l'étape de l'Institut français, à l’hippodrome de Ouagadougou les 22 et 23 février pour une parade en plein air dans l'univers des chevaux.