Burkina-Côte d’Ivoire: contrer la menace terroriste et réussir les élections
On a coutume de le dire. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont liés par l’histoire et la géographie. Les intérêts des deux peuples sont si imbriqués qu’une situation mal gérée dans l’un des pays peut avoir des répercussions sur l’autre. Le Burkina Faso et les Burkinabè l’ont appris à leurs dépens pendant la crise ivoirienne de 2001 à 2011. Les questions politiques, économiques et maintenant de terrorisme figurent parmi celles que les dirigeants des deux Etats doivent traiter avec le maximum de soin et de doigté. L’année 2020 est une année charnière pour les deux pays avec l’élection présidentielle ivoirienne en octobre suivie de celle burkinabè en novembre. Dans le même temps, ces deux pays doivent gérer la menace terroriste à leurs frontières. Du côté de la lagune Ebrié, la tension monte de plus en plus dans le landerneau politique avec ce qu’il est convenu d’appeler «l’affaire Guillaume Soro». La vigilance doit être de mise pour éviter de réveiller les vieux démons qui pourraient précipiter l’embrasement de la Côte d’Ivoire et de la sous-région.